Réussir la transition
Informations & études

Étude Réseau 2023

16 mai 2024
Comme chaque année, Ufip Énergies et Mobilités a réalisé une étude sur les réseaux de distribution des énergies de la mobilité routière en France métropolitaine. Elle s’appuie sur les données publiées par le Comité Professionnel du Pétrole (CPDP), sur un sondage auprès de ses adhérents et sur les données du site gouvernemental « prix-carburants.gouv.fr ». L’étude publiée ce 16 mai 2024 concerne le bilan de l’année 2023.

Les 6 enseignements majeurs de l’année 2023

  1. Poursuite des fermetures de stations-service : Le nombre total de stations-service a baissé, passant à 10 920 en 2023 (vs 11 039 en 2022).
  2. Reprise de la progression de la part de marché des GMS : Les grandes surfaces (GMS), stimulées par des opérations de prix coûtants, ont augmenté leur part de marché de 60 % en 2022 à 62 % en 2023, mais n’ont pas retrouvé leur niveau de 2021. Les réseaux traditionnels ont reculé à 37,9 % en 2023 renouant avec la tendance des années précédentes, après une année 2022 atypique.
  3. Baisse de la consommation des carburants routiers : Recul significatif de 2,6 % par rapport à 2022. Mais, la tendance moyenne enregistrée entre 2019 et 2023 ne dépasse pas -1,1 % par an, ce qui est bien en dessous des objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’énergie.
  4. Évolution structurelle de la demande en carburants routiers, moins de diesel, plus d’essences : Le diesel diminue au profit des essences (-5,5 % en 2023 vs 2022); Il représente désormais 71,4 % de la consommation totale de carburants en 2023. Les essences progressent (+5,3 % vs 2022), avec une augmentation des carburants à plus faible teneur en carbone fossile, notamment le SP95 E10 qui détient une part de marché de 58 % en 2023.
  5. Progression de l’électrification du parc automobile : Le nombre de véhicules électriques et hybrides en circulation a augmenté de manière significative, atteignant 1,6 million de véhicules à la fin de 2023 et représentant environ 3,5 % du parc circulant. Le nombre de points de recharge ouverts au public a également augmenté, avec 118 009 points, dont 17 % en recharge rapide. 100% des stations autoroutières sont désormais équipées de points de recharge, avec plus de 80 % de ces points en recharge rapide. A l’échelle du territoire, les stations équipées de bornes de recharge électriques représentent aujourd’hui 6% du réseau national.
  6. Les réseaux Ufip EM jouent un rôle moteur dans le déploiement des points de charge électriques : Les adhérents Ufip EM occupent une place significative dans l’électrification des infrastructures. Ils représentent à fin 2023 la moitié des stations-services équipées en France en bornes de recharge et opérent la moitié des points de charge disponibles sur autoroute.

Télécharger l'étude réseau 2023

Comprendre le Coût du raffinage* - septembre 2023

19 OCTOBRE 2023
Principes de base : le Coût du raffinage représente le résultat économique de la vente des produits finis pétroliers déduit de l’achat du pétrole brut livré en raffinerie. Les revenus correspondants servent à couvrir les dépenses d’une raffinerie (y compris ses achats de gaz, d’électricité, de quotas de CO2) et à financer ses investissements (sécurité, environnement, qualité des produits, …). Après déduction de l’ensemble de ces coûts, reste le bénéfice du raffineur.

En d’autres termes

  • Le Coût du raffinage est calculé par différence entre les prix de vente des produits finis aux prix du marché de Rotterdam (européen) et le prix d’achat du pétrole brut (mondial) livré en raffinerie.
  • Les raffineurs européens raffinent du brut et vendent leur production sous forme de produits finis pétroliers au prix de Rotterdam.
  • Les prix de Rotterdam correspondent donc aux prix auxquels un distributeur peut acheter des produits finis pétroliers (dont les carburants), qu’ils soient produits par une raffinerie européenne ou qu’ils soient importés en Europe.

Avec les revenus correspondant à ce coût, les raffineurs doivent couvrir 4 types de dépenses

  1. Frais variables : énergie (électricité), achats de quotas d’émission de CO2, catalyseurs.
  2. Frais fixes : dépenses de fonctionnement de la raffinerie dont les frais de personnel, maintenance des unités de production et de stockage des produits pétroliers, bâtiments, sous-traitance.
  3. Amortissement des investissements : sécurité, protection de l’environnement, qualité des produits finis, les projets de transition énergétique.
  4. Taxes (nationales et locales) & Impôt.

L’évolution du raffinage et des carburants liquides en France

19 SEPTEMBRE 2023
Etude prospective IHS – “France Downstream Sector – Fit for 55 Package Impact”

Exec Summary rédigé par UFIP Énergies et Mobilités

Ufip Énergies et Mobilités (Ufip EM) et ses membres soutiennent l’ambition climatique portée par l'Union européenne avec le paquet « Fit For 55 » (déclinant l’ambition européenne de baisse de 55 % de ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030) et la démarche engagée par la France dans le cadre des travaux préparatoires de la nouvelle Stratégie Française Énergie et Climat (SFEC). Ils sont déterminés à prendre une part active dans le développement et la mise en œuvre de solutions compétitives pour décarboner les procédés industriels et les produits du raffinage, dont les énergies liquides des mobilités.

Dans ce cadre, les scénarios de référence pour la détermination des objectifs européens et français envisagent, pour des transports de plus en plus décarbonés, un mix énergétique varié, dans lequel les Carburants Liquides Bas Carbone (CLBC) sont attendus par les différents secteurs des transports (routier, en particulier pour la mobilité lourde, maritime et aérien) comme un complément indispensable au déploiement de l’électromobilité et des autres mobilités décarbonées pour atteindre les objectifs de baisse des émissions de CO2 des transports. Tous les CLBC doivent respecter les critères de durabilité de la directive REDII.

En 2022, Ufip EM a confié à IHS Markit une étude prospective sur le raffinage en France et la production de CLBC, intitulée « France Downstream Sector - FF55 Package Impact ». L’objectif est de décrire un scenario prospectif cohérent avec les mesures législatives ou réglementaires européennes prises dans le cadre du « FF55 » pour le secteur du raffinage français à l’horizon 2035.

Cette étude résume les perspectives d’offre et de demande de produits énergétiques liquides et de CLBC à l’horizon 2035. Elle a été versée en 2022 par Ufip EM aux travaux préparatoires de la SFEC coordonnés par le Ministère de la transition énergétique.

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Télécharger le rapport IHS Markit

Un nouveau guide pédagogique, simple et synthétique sur la mobilité électrique

17 JUILLET 2023
Ufip Énergies et Mobilités présente à fin juin 2023 une nouvelle communication sur la mobilité électrique, à l’aide de deux outils :
- Un essentiel de la mobilité électrique
- Un tableau de bord de la mobilité électrique Ces outils sont entièrement réalisés à partir de données publiques, notamment celles publiées par l’Avere-France, le SDES, la PFA, Enedis, Chargemap et Automobile Propre.

L’essentiel de la mobilité électrique est un guide qui a pour vocation d’expliquer de manière pédagogique le fonctionnement d’un véhicule électrique et de sa recharge. Il présente les définitions et les caractéristiques d’un véhicule électrique et des infrastructures de recharge. Il fait également un état des lieux des principaux objectifs français concernant la mobilité électrique et des principales aides disponibles pour l’achat de véhicules électriques et l’installation d’infrastructures de recharge.

Ce guide s’accompagne d’un tableau de bord qui présente un suivi chiffré de la mobilité électrique.

A retenir du tableau de bord « Évolutions et suivi de la mobilité électrique » :

  • Les mobilités alternatives (principalement 100% électrique et hybrides rechargeables) représentent moins de 2 % du parc circulant.
  • Fin 2022, le nombre de véhicules électriques vendu a dépassé celui des véhicules diesel, pour atteindre aujourd’hui 15,5 % des nouvelles immatriculations sur le marché.
  • L’autonomie des nouveaux modèles de voitures électriques progresse pour atteindre 350 km.
  • L’objectif des 100 000 bornes de recharge accessibles au public a été atteint en mai 2023.
  • Début 2023, plus de la moitié des points de recharge était installée chez les particuliers. Ces derniers ont une puissance moyenne de recharge 15 fois inférieure à celle des points de recharge accessibles au public.

Fin mai 2023, 71 % des stations-service autoroutières étaient équipées d’au moins un point de recharge ultra-rapide (≥ 150 kW).

Télécharger l’Essentiel de la Mobilité Electrique

Télécharger l'Evolution et Suivi de la Mobilité Electrique

Etude réseau 2022

19 AVRIL 2023
Ufip Énergies et Mobilités publie son étude annuelle réalisée sur les réseaux de distribution de carburants routiers en France. Cette étude s’appuie entre autres sur les données publiques publiées par le Comité Professionnel du Pétrole (CPDP), sur un sondage auprès de ses adhérents et sur les données du site « prix-carburants.gouv.fr ». L’étude publiée ce 19 avril 2023 concerne le bilan de l’année 2022.

Les 4 enseignements majeurs de l’année 2022 :

  1. Après la fin des mesures d’accompagnement de l’Etat et des enseignes lors de l’épidémie de Covid-19, la fermeture de stations-service a repris en 2022. On compte ainsi 11 039 stations-service en 2022 par rapport à 11 151 stations-service en 2021.

  2. Les réseaux traditionnels ont globalement mieux résisté que les GMS en 2022. Leur part de marché s’est élevée à 40 % par rapport à 37 % en 2021, à l’inverse de la tendance historique. Cette hausse a été soutenue principalement par des passages de stations GMS sous enseigne de réseaux traditionnels et par des remises exceptionnelles de certains acteurs liées à l’actualité. La pérennité de ce changement reste donc à confirmer.

  3. Les évolutions de la consommation des Français se confirment : poursuite de la baisse du diesel amorcée depuis 2014 au profit des essences (73,5 % de part de marché en 2022 vs 75,5 % en 2021) et progression des carburants moins carbonés avec le SP95 E10 qui reste le N°1 des essences (56,0% des essences vs 51,3 % en 2021) et le E85 qui a presque doublé sa part de marché en 2022 (6,5 % des essences vs 3,9 % en 2021).

  4. Le déploiement du parc électrique s’accélère :

  • en nouvelles immatriculations : 1,1 million de véhicules électriques et hybrides en circulation à fin 2022 (+29 % vs 2021).

  • en nombre de bornes : 78 % des stations autoroutières équipées et 82 milliers de points de recharge ouverts au public à fin 2022 (+ 52 % vs 2021). L'objectif des 100 000 bornes et des 100 % des stations autoroutières équipées, annoncé par le gouvernement pour fin 2022, est désormais presque atteint.

Télécharger l'étude réseau 2022

Bon anniversaire à CYCLEVIA !

23 MARS 2023
Ce nouvel éco-organisme des huiles et des lubrifiants usagés a pour vocation d’endosser la responsabilité des producteurs en matière de collecte et de traitement des huiles usagées.

Son ambition est de porter cette filière à un haut niveau de performance tout en réduisant son impact sur l’environnement.

Retrouvez les grands jalons qui ont marqué la première année de Cyclevia :

Communiqué de presse

La vidéo

L’industrie pétrolière française en pleine transformation : l’année 2022 et perspectives 2023

09 MARS 2023
Conférence de presse annuelle

Le 9 mars 2023 , Olivier Gantois, président d’Ufip Énergies et Mobilités, a présenté à la presse le bilan 2022 et les perspectives 2023 pour le secteur pétrolier et multi-énergies en France. Ce fut aussi l’occasion d’annoncer le lancement des Nouveaux Regards. Un collectif de jeunes travaillant dans nos entreprises qui veut être l’écho des attentes des jeunes générations et avoir un rôle actif dans la transition énergétique et le devenir de notre industrie.

Retrouver la présentation de la conférence de presse

Communiqué de Presse

Video des jeunes – Les Nouveaux Regards

Revoir le Replay de la conférence de presse

Le retour de la géopolitique de l’Energie

07 SEPTEMBRE 2022
Ufip Énergies et Mobilités partage l’excellente Tribune qui vient de paraître dans le dernier numéro de la Revue de l’Energie. Cette Tribune signée d’Olivier Appert - conseiller bien connu du centre énergie de l’IFRI et membre de l’Académie des technologies – donne un décryptage très fin et brillamment synthétisé de l’actualité et des tensions systémiques sur les marchés internationaux des énergies.

« Après la crise sanitaire en 2020, le secteur énergétique a été bouleversé en 2021 par une crise sans précédent et depuis plusieurs mois par les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il est clair que le monde de l’énergie est en crise et que celle-ci risque de durer.

Cette crise est marquée d’abord par un retour en force de la géopolitique de l’énergie. J’aime citer cette phrase d’André Giraud qui illustre parfaitement ce défi. Le pétrole est une matière première à fort contenu diplomatique et militaire, avec une valeur fiscale indéniable et accessoirement un pouvoir calorifique. Ce qui vaut pour le pétrole vaut pour le gaz, mais aussi pour les technologies de la transition énergétique. »

Une lecture, même rapide, peut s’avérer très utile dans la complexité du contexte actuel.

Une nouvelle étape dans l’engagement de CYCLEVIA en faveur de la filière et de l’environnement

12 JUILLET 2022
Fidèle à sa vocation et à ses ambitions en faveur de l’économie circulaire et des performances de la filière, CYCLEVIA rend la collecte des huiles usagées gratuite, partout en France

Chaque année ce sont plus de 215 000 tonnes d’huiles usagées qui sont collectées en France. Leurs détenteurs sont aussi très nombreux et devraient dépasser les 120 000 points de collecte. Pour la filière comme pour l’environnement, les enjeux de collecte et de traitement de ces huiles sont grands.

Collecte gratuite partout en France.

Depuis son entrée en fonction le 23 mars 2022, CYCLEVIA soutient directement grâce aux éco-contributions les opérations de collecte pour assurer aux Professionnels et aux Collectivités la gratuité de ce service, et ce de façon rétroactive à compter du 1er janvier 2022.

Aujourd’hui, CYCLEVIA est heureux d’annoncer que cette gratuité est désormais possible partout en France, dans les départements à faibles potentiels comme dans les DROM COM.

Une avancée rendue possible grâce à l’implication et l’engagement de l’ensemble des acteurs en place et à la confiance des Collecteurs Regroupeurs.

Ainsi, depuis le 6 juillet, CYCLEVIA met à la disposition des Professionnels et des Collectivités la liste des Collecteurs Regroupeurs conventionnés en capacité d’exercer au sein de leur département. Pour les détenteurs d’huiles usagées, c’est la possibilité d’accéder à des solutions de collecte vraiment proches de leur lieu d’activité. C’est aussi pour eux la garantie de faire appel à des professionnels exerçant leur activité dans le cadre de la loi et dans les règles de l’art. La liste est accessible sur le site : cyclevia.com

CARBURANTS LIQUIDES BAS CARBONE

01 JUIN 2022
Ufip Énergies et Mobilités partage deux études récemment publiées dans le cadre des travaux préparatoires à la Stratégie France Energie Climat.  Ces deux études contribuent à démontrer que les carburants liquides bas carbone (CLBC) constituent aujourd'hui et pour demain un outil indispensable pour décarboner les transports en France et en Europe.

L’étude de Concawe sur les Carburants Liquides Bas Carbone (CLBC) (Transition towards Low Carbon Fuels by 2050 - Scenario analysis for the European refining sector) montre, à travers trois scénarios prospectifs de contribution aux objectifs climatiques de l’UE, que les biocarburants avancés et à base de déchets ainsi que les carburants de synthèse et les autres carburants renouvelables, peuvent jouer un rôle clé, complémentaires à l'électrification des transports, pour la décarbonation des transports de l'UE conformément à l'objectif de neutralité climatique 2050.

Regardez Vidéo Clean Fuels for All : a potential pathway to climate neutrality by 2050

L’étude de l’Imperial College sur la disponibilité de la biomasse en Europe à moyen et long terme (Sustainable-Biomass-Availability-in-the-EU, to 2050) montre que la disponibilité potentielle de matières premières durables peut satisfaire les besoins énergétiques d’autres secteurs que le transport, et permettra la production de 46 à 97 millions de tep de biocarburants avancés ou à base de déchets en 2030, et de 71 à 175 millions de tep en 2050, sans nuire à la biodiversité.

Ufip Énergies et Mobilités soutient l’initiative de FuelsEurope qui représente l’industrie Européenne des producteurs de carburants.

28 AVRIL 2022

Dans une lettre adressée le 17 mars au Président de la République et dans le cadre de la présidence française de l’UE, FuelsEurope appelle à un débat sur le rôle essentiel des carburants bas-carbone plus particulièrement pour décarboner le transport routier, afin d’établir un cadre politique et législatif permettant de mobiliser les investissements nécessaires à leur déploiement.

De même, dans une lettre en date du 19 avril, 175 scientifiques européens se mobilisent pour que le rôle des carburants liquides bas carbone dans la décarbonation des transports soit reconnu.

Création de CYCLEVIA, l’éco-organisme de la filière des huiles et des lubrifiants usagés

05 AVRIL 2022
CYCLEVIA devient aujourd’hui le nouvel éco-organisme des huiles et des lubrifiants usagés. Cet éco-organisme a pour vocation d’endosser la responsabilité des producteurs en matière de collecte et de traitement des huiles usagées.

Le 10 février 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (dite loi AGEC) introduisait un nouveau régime de Responsabilité Élargie des Producteurs (REP) applicable aux huiles minérales ou synthétiques, lubrifiantes ou industrielles à partir du 1er janvier 2022. C’est dans ce contexte que le Centre Professionnel des Lubrifiants (CPL) a pris l’initiative de lancer en 2021, le projet de création d’un éco-organisme avec la participation des entreprises volontaires, donnant ainsi naissance à CYCLEVIA.

Par l'arrêté du 24 février 2022 et sa publication au Journal officiel le 23 mars, CYCLEVIA est devenu l’éco-organisme de la filière des huiles et des lubrifiants usagés. Il regroupe 22 entreprises issues de l’association de pétroliers membres de l’Ufip, d’industriels du graissage membres de la CSNIL et de sociétés non affiliées membres du CPL. Cet actionnariat représente près de 80 % du marché des lubrifiants français.

Cette nouvelle organisation a pour vocation d’endosser la responsabilité des producteurs notamment en matière de collecte et de traitement des huiles usagées. Son ambition est de porter cette filière à un haut niveau de performance tout en réduisant son impact sur l’environnement.

Pour y parvenir, CYCLEVIA a fait le choix dans un premier temps d’une REP « financière », en contribuant à la prise en charge des coûts de collecte et de recyclage des huiles usagées. Cette organisation est la plus adaptée aux particularités de la filière et permet de préserver la structure concurrentielle du secteur tout en garantissant le bon accomplissement des missions de l’éco-organisme sur l'ensemble du territoire national, en métropole comme dans les DROM COM.

La filière des huiles et des lubrifiants usagés bénéficie d’un tissu de sociétés disposant d’une longue expérience en matière de collecte, de recyclage et de régénération, mais également d’une bonne complémentarité. CYCLEVIA souhaite s’inscrire dans une continuité respectueuse tout en apportant aux acteurs en place un haut niveau de performance environnementale.

Pour les 6 ans que durera son agrément, l’éco-organisme s’attachera à améliorer le taux de collecte des huiles usagées collectables en renforçant la traçabilité des huiles claires et en développant la collecte auprès des petits détenteurs. CYCLEVIA encouragera également par ses actions la circularité de la filière en favorisant la régénération d’huiles de base pouvant être intégrées dans la production de lubrifiants neufs. Enfin, l’éco-organisme s'engage à soutenir la recherche et le développement de la filière en y consacrant une partie de son budget, dans le but de faire émerger de nouvelles solutions aux propriétés moins polluantes et plus sures pour la santé. 

Depuis le 23 mars, chaque fabricant, importateur, revendeur de lubrifiants ou importateur de matériels contenant des huiles minérales peut adhérer à CYCLEVIA et déclarer ses mises en marché.

Télécharger le communiqué de presse

Lien vers l’arrêté : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045393726

Lien vers le site de l’éco-organisme : https://www.cyclevia.com/

L’industrie pétrolière française en pleine transformation

09 MARS 2022
L’année 2021 & PERSPECTIVES 2022

Le 9 mars 2022 , Olivier Gantois, président de l’UFIP, a présenté à la presse le bilan 2021 et les perspectives 2022 pour notre industrie en France.

Ce fut également l’occasion de dévoiler la nouvelle identité de l’UFIP au cœur des enjeux climatiques et de la transition énergétique de ses membres.

Retrouver la présentation de la conférence de presse

Kit de Presse

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Se réinventer ensemble

15 SEPTEMBRE 2021
Cet été, le très attendu sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est paru et le moins que l’on puisse dire c’est que les conclusions de son premier volet ne sont guère rassurantes pour le climat.

La tâche était déjà immense, elle devient urgente. Immense car il ne s’agit pas seulement de demander aux producteurs d’énergie fossiles de résoudre le problème, mais il s’agit de transformer de fond en comble le système énergétique mondial (inscrit dans le triptyque habituel : impact environnemental / sécurité d’approvisionnement / accès à l’énergie). Or ce système a mis des années, des siècles à se construire avec l’idée d’apporter chaque jour de l’énergie plus disponible, plus fiable et moins chère. Urgente car le temps presse alors que le monde traditionnel de l’énergie est un monde de temps long.

Pour autant, les leviers sont connus : la technologie, les évolutions sociétales et les politiques publiques.

Sur ce dernier levier, l’Europe n’est pas en reste avec son ambitieux paquet « Fit for 55 » approuvé cet été. Bien sûr, nous aimerions, en tant qu’acteur du secteur pétrolier, davantage de neutralité technologique alors que nous sommes persuadés que les produits énergétiques liquides bas carbone1 ont un rôle à jouer. Nous aimerions également davantage d’attention apportée à préserver la compétitivité de nos entreprises mais on peut saluer l’ambition de cet arsenal législatif et souhaiter que de telles règles existent ailleurs qu’en Europe. Notons d’ailleurs qu’en France, la loi « climat et résilience», promulguée le 20 juillet, va dans le sens de cette ambition, tout en prenant en compte les attentes sociétales formulées par la Convention Citoyenne sur le Climat.

Sur le levier des évolutions sociétales, notre expérience du contact avec nos clients nous amène à penser qu’ils ont droit à une information plus claire et plus explicite quant au prix de l’énergie décarbonée. Il serait en effet illusoire de penser que ces transformations seront neutres en termes de coût pour le consommateur, qu’il soit particulier, entreprise ou collectivité.

Mais c’est surtout sur le troisième levier, celui des technologies, que nos entreprises ont décidé de jouer un rôle actif. Il ne s’agira pas seulement de transition mais bel et bien de transformation : transformation tout d’abord de nos procédés de fabrication mais aussi transformation de notre offre client puisque le défi va consister à aider nos clients à décarboner leurs consommations et leurs activités. La bonne nouvelle c’est que nous n’allons pas être seul pour relever ce défi. Je suis en effet frappé par le fait que les grandes innovations qui voient le jour ces derniers temps en matière de décarbonation sont des projets multi- acteurs où l’on retrouve des acteurs du monde académique, des startups, plusieurs entreprises du monde industriel et commercialet des acteurs du secteur public. La traditionnelle chaine pétrolière devient ainsi un cercle où chacun collabore avec ses spécificités et ses compétences. Comme si chacun se tenait la main pour se réinventer… ensemble…

Olivier Gantois

Président de l’UFIP

(Union française des industries pétrolières)

1- Les produits énergétiques liquides bas carbone sont soit produits à partir de biomasse ou de déchets, soit produits à partir d’hydrogène décarboné (carburants de synthèse).

Télécharger l'éditorial d’Olivier Gantois dans le n° d’août de « Energies Info », le magazine de la FF3C (Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage)

Analyses de l’UFIP sur la nouvelle loi climat et Résilience en France et sur les propositions de la Commission européenne «Fit for 55»

15 SEPTEMBRE 2021
Dans le contexte de volonté des pouvoirs publics de renforcer les mesures de préservation de notre environnement, et notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), afin de lutter contre le réchauffement climatique, l’UFIP fait une première analyse les textes parus récemment en France et à Bruxelles.

Nouvelle initiative en faveur de la sécurité ferroviaire

08 SEPTEMBRE 2020
L’Union des Transports Publics et ferroviaires (UTP), l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) et France Chimie viennent de signer une convention créant FERAID, un dispositif visant à renforcer plus encore la sécurité ferroviaire qui est au cœur de leurs priorités.

Etat d’urgence sanitaire : Elisabeth Borne a réuni les acteurs du secteur pétrolier

16 AVRIL 2020

Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a réuni ce jour (jeudi 16 avril) par audioconférence les acteurs du secteur pétrolier. La ministre a échangé avec les acteurs sur les actions mises en œuvre pour assurer la continuité de l' approvisionnement et la préparation du déconfinement.

Dans ce contexte économique difficile, la ministre a remercié les entreprises et leurs salariés pour leur mobilisation qui a permis le maintien des services essentiels, dont les stations- service sur les autoroutes - nécessaires en particulier pour les transporteurs routiers de marchandises - de même que les livraisons de combustibles aux particuliers ou de gazole non routier aux entreprises du BTP et du secteur agricole.

Lire le communiqué du Ministère de la Transition écologique et solidaire

Vision 2050 - Perspectives pour l’industrie du raffinage et des carburants liquides

25 juillet 2018
L’industrie européenne du raffinage contribuera à répondre au défi du changement climatique en poursuivant la réduction de ses émissions de CO2 et en répondant aux besoins des acteurs économiques et des consommateurs en produits bas carbone.

FuelsEurope a publié sa vision 2050 pour l’industrie européenne du raffinage qui a un rôle primordial à jouer dans nos futurs choix énergétiques en produisant des carburants bas carbone qui viendront compléter les vecteurs d’énergie que sont l’électri­cité, l’hydrogène et le gaz. La diversification du mix énergétique va apporter flexibilité et résilience à l’économie ainsi que la possibilité de voir émerger sur le marché des solutions optimales quels que soient le secteur d’activité et l’usage. Les carburants liquides, grâce à leurs caractéristiques uniques, continueront de jouer un rôle important dans le secteur du transport. La contribution de l’industrie du raffinage UE peut être renforcée par la stratégie industrielle européenne et par un cadre politique qui favorise une transition effective et économiquement viable des raffineries, qui font actuellement face au déclin de leur marché domestique et à une forte compétitivité internationale.

Télécharger la vision 2050

Visionner la vidéo de Fuels Europe (sous-titrée en français)